Complémenter l’alimentation des animaux

La vocation des métiers des adhérents de l’AFCA-CIAL

Qu’est-ce que l’alimentation animale ?

Son objectif est de couvrir les besoins des animaux d’élevage pour leur entretien, leur reproduction, leur croissance et la production de lait, d’œufs et de viande. Les rations sont à base de fourrages, de céréales, de protéagineux, de légumineuses, et de coproduits d’industries agroalimentaires (sons de blé, mélasses, tourteaux…).

Ces rations sont complémentées pour :

  • couvrir les besoins spécifiques des animaux en nutriments essentiels : minéraux, oligo-éléments, vitamines et acides aminés…
  • renforcer leur santé et leur bien-être avec des facteurs nutritionnels et sensoriels : enzymes, probiotiques, extraits de plantes…

Nourrir les animaux d’élevage, c’est leur assurer une alimentation saine et équilibrée pour leur santé, leur entretien, leur croissance et leur bien-être.

Que sont les compléments ?

Les compléments permettent de :

  • compléter la ration des animaux, en apportant des nutriments indispensables comme les minéraux, les oligoéléments, les vitamines, les acides aminés…
  • améliorer les performances des animaux en apportant des substances améliorant la digestibilité de certaines matières premières, comme les enzymes, en renforçant leur flore intestinale
  • soutenir les animaux lors d’étapes particulières de la vie des animaux, comme le sevrage ou la mise-bas grâce à l’apport spécifique de certains nutriments
  • contribuer à la durabilité de l’élevage : apporter uniquement les matières premières et nutriments dont les animaux ont besoins et réduire les impacts de l’élevage sur l’environnement

 

Les aliments complémentaires sont des mélanges  :

  • de matières premières comme les céréales, les oléo-protéagineux, les minéraux…
  • d’additifs qui sont ajoutés en très petites quantités à l’alimentation des animaux, et participent à une nutrition saine et équilibrée des animaux. Ces additifs sont généralement incorporés dans les aliments sous forme de prémélanges.

Les aliments complémentaires n’assurent la ration journalière des animaux qu’associés à d’autres matières premières ou d’autres aliments.

 

Parmi ces aliments complémentaires, on peut identifier certains aliments qui ont des compositions particulières :

  • les aliments minéraux qui apportent la complémentation minérale indispensable à un bon équilibre de la ration.
  • les aliments liquides riches en sucres et en sources d’azote, ils représentent une complémentation originale des fourrages, en particulier pour les ruminants.

Certains aliments complémentaires sont formulés spécifiquement pour aider les animaux dans les phases de leur vie. Ils sont donnés aux animaux dans le but de prévenir les déséquilibres nutritionnels et répondre à des besoins particuliers intervenant au cours des différentes phases physiologiques, comme la phase de croissance des jeunes animaux, le servage, la production précoce ou tardive, le changement d’aliment, la reproduction… Ces phases peuvent se traduire par des carences en vitamines et oligo-éléments, du stress, des troubles digestifs, des problèmes de reproduction, un ralentissement de la croissance… Ces aliments portent des allégations pour mettre en avant leur intérêt et leur fonctionnalité. Ils sont commercialisés sous différentes présentations afin de répondre au mieux aux pratiques des éleveurs et aux situations de vie des animaux : poudre, semoulette, granulés, bloc à lécher, pâte, gel, liquide, bolus (gros granulé à libération progressive)…

Les expertises scientifiques, technologiques et zootechniques des adhérents de l’AFCA-CIAL assurent une innovation continue aux fabricants d’aliments et aux filières animales en intégrant les attentes sociétales et les exigences environnementales.

Le marché des aliments complémentaires

Zoom sur les « aliments diététiques »

Les aliments diététiques sont définis par la règlementation comme des aliments visant des objectifs nutritionnels particuliers, c’est à dire qu’ils consistent à satisfaire les besoins nutritionnels spécifiques d’animaux au cours d’épisodes particuliers de leur vie : reproduction, sevrage, changement d’aliment, stress, efforts sportifs… La liste des objectifs nutritionnels particuliers ainsi que les conditions qui y sont rattachées sont établis règlementairement.

Quelques exemples d’objectifs nutritionnels autorisés :

  • Apport prolongé en oligo-éléments et/ou vitamines chez les animaux à l’herbage
  • Réduction du risque d’acidose pour les ruminants
  • Stabilisation de la digestion physiologique pour les porcelets
  • Compensation de la malabsorption pour les volailles
  • Compensation de la perte d’électrolytes en cas de forte sudation pour les équidés
  • Réduction d’un excès pondéral pour les chiens et les chats

Outre leur composition et/ou procédé de fabrication spécifique(s), les aliments diététiques ont la particularité de pouvoir contenir certains additifs, comme les vitamines et les oligo-éléments, à des teneurs plus élevées que dans les aliments classiques.