204 entreprises engagées dans la filière VALORALIM, une adhésion forte pour répondre aux enjeux environnementaux des élevages !
VALORALIM est la nouvelle filière de collecte et de recyclage des Emballages Vides des produits de la Nutrition Animale (EVNA). Son lancement opérationnel a été réalisé le 1er juillet par l’intégration des éco-contributions par les metteurs en marché dans le prix de vente de leurs produits conditionnés.
Les représentants de VALORALIM, Pascal PRINGAULT, Président exécutif et Gabriel PECOUL, Président du Conseil de Surveillance, ont souhaité faire un premier bilan sur l’état d’avancement de la filière et mettre en avant l’engagement responsable des entreprises du secteur de la nutrition animale en élevage qui ont su s’organiser collectivement.
Rappelons les enjeux à l’origine de la création de cette filière :
- Une forte demande des éleveurs afin de bénéficier de solutions de collecte pérennes et à coût maîtrisé pour tous leurs déchets y compris pour les emballages des produits de nutrition animale.
- La volonté des entreprises du secteur de poursuivre leurs engagements responsables dans le cadre de leur démarche RSE, pour réduire leurs impacts environnementaux et participer à la décarbonation de l’élevage français.
- La future obligation réglementaire qui impose la mise en place de filières à responsabilité élargie des producteurs dite REP pour tous les emballages vides d’ici le 1er janvier 2025.
Cette filière repose sur l’engagement collectif des entreprises du secteur d’activité, qui financent, par la mise en place d’éco contributions, les programmes de collecte et de recyclage organisés par ADIVALOR.
Dans le lancement opérationnel, la première étape consistait donc à faire adhérer l’ensemble des metteurs en marché (responsable de l’étiquetage) par la signature d’une double convention avec VALORALIM et ADIVALOR (éco-organisme national à qui VALORALIM a confié la collecte et le recyclage des EVNA). Cette adhésion engage les metteurs en marchés à mener les actions suivantes :
- Intégrer une éco-contribution dans le prix de revient des produits conditionnés ;
- Apposer le pictogramme ADIVALOR sur les étiquettes et/ou les emballages ;
- Reverser les montants d’éco-contribution prélevés à VALORALIM pour financer le programme d’action d’ADIVALOR.
Où en sommes nous à ce jour ?
A date, VALORALIM a conventionné avec 204 entreprises, fabricants d’aliments ou distributeurs de produits de nutrition animale. Cette adhésion massive des metteurs en marché souligne la volonté collective d’agir sur les enjeux de décarbonation et de réduction des impacts environnementaux en élevage.
La deuxième étape, qui démarre à partir de ce début d’automne, concerne le lancement des collectes d’emballages organisées par ADIVALOR. Elles vont être réalisées par les opérateurs de collecte (distributeurs, négoces ou coopératives agricoles) qui ont en charge l’organisation de la réception, de l’entreposage et du regroupement des emballages professionnels.
Déjà près de 1000 sites ont été conventionnées et pourront ainsi mutualiser les apports des agriculteurs/éleveurs en bidons, fûts, sacs papier + PE et bigs bags avec les autres programmes ADIVALOR, auxquels se rajouteront les seaux en PE et PP en tant que nouveaux emballages collectés. Encore beaucoup d’autres sont à venir pour compléter le dispositif national de collecte.
Pour Pascal PRINGAULT, Président exécutif de VALORALIM,
« L’engagement rapide de la grande majorité des metteurs en marché est remarquable puisque 204 structures ont déjà signé la convention. Il reste encore quelques dizaines de metteurs en marché en cours de réflexion mais le signe est là, les entreprises du secteur de la nutrition animale ont bien mesuré l’enjeu de cet engagement responsable ! »
Pour Gabriel PECOUL, Président du Conseil de Surveillance de VALORALIM,
« VALORALIM s’inscrit dans les démarches de décarbonation de l’alimentation animale et des filières animales. Un mot pour qualifier VALORALIM, je parlerai de collectif. En effet, la création de la structure est une initiative multi-syndicale pour répondre notamment à un besoin des éleveurs. Elle s’appuie par ailleurs sur les points de collecte ADIVALOR préexistant qui sont les négoces et les coopératives ! »